Travail préparatoire à la rédaction

Élaboration du plan de travail provisoire

Le but du plan de travail provisoire est de dégager les principales idées à faire ressortir. Il s’agit d’établir une liste des différents aspects à considérer, des différentes démarches à effectuer afin d’étudier tous les aspects importants du problème.

Le rapporteur peut s’inspirer de la table des matières d’ouvrages écrits sur le sujet. Dans ce cas, il ne doit jamais perdre de vue le sujet précis qu’il doit traiter, car imiter un bon ouvrage n’est pas la clé d’une bonne œuvre.

Il ne faut pas confondre ce plan de travail provisoire avec le plan de rédaction ou le plan définitif. Le plan dont nous parlons ici a pour seul but de préciser un certain nombre de points qu’il faudra traiter pour mener la recherche à bien. Le plan définitif, lui, beaucoup plus précis et détaillé, est destiné à guider le rapporteur pas à pas lors de la rédaction proprement dite du rapport.

Les conseils présentés sur l’Infosphère de l’UQAM sont forts pertinents et il est fortement encouragé de les consulter.

Collecte de la documentation et des données

Le rapporteur doit rechercher l’ensemble de la documentation relative à son sujet d’étude. Il fait donc l’inventaire et dresse la liste de toutes les ressources qui sont à sa disposition: rapports, articles, sondages et enquêtes, résultats d’essais et d’analyses et banques de données. Il pourra également recueillir l’avis de spécialistes. Cette phase de recherche a pour but de réunir le maximum de renseignements sur le sujet: il faut traiter tout le sujet et rien que le sujet.

Vous pouvez passer beaucoup de temps à chercher des références et obtenir malgré tout de piètres résultats si vous n’avez pas une méthode personnelle efficace. Pour en acquérir une rapidement, voici quelques conseils. Les monographies même de parution récente ne peuvent que vous guider à définir les grandes lignes de votre sujet. Bien souvent elles sont basées sur des articles datant de 5 à 10 ans. Cherchez donc, au début de votre recherche, des rapports et des articles scientifiques parus récemment. Ils ne sont pas automatiquement meilleurs, mais les listes de références vous indiqueront d’autres textes récents et vous aurez ainsi dès le début de votre travail une idée des sources d’information pour votre sujet.

Consultez les bases de données scientifiques disponibles par le site web du service des bibliothèques de l’UQAM. Par exemple, GeoRef, Scopus, Google Scholar, Endnote, etc.

Sélectionnez et évaluez les ressources disponibles en fonction de certains critères tels que la date du document, l’ampleur et la précision des données qu’il fournit, la qualité de sa présentation et la réputation des auteurs.

Faites l’analyse des articles les plus pertinents de façon logique et systématique. La méthode des fiches (papier ou numériques) où l’on note la référence et un aperçu de son contenu constitue une bonne méthode. Une telle approche vous évitera de répéter vos recherches.

Élaboration du plan détaillé ou plan de rédaction

Établir un plan détaillé ne signifie pas accoler des titres les uns derrière les autres: cela veut dire que les chapitres, et les paragraphes s’enchaînent les uns après les autres dans un ordre logique. À ce stade, il s’agit de sélectionner et de mettre en ordre les éléments du rapport, d’énoncer les grandes idées directrices et secondaires et d’agencer ces idées pour en tirer une démonstration.