Un rapport concis est toujours agréable à lire. La concision n’élimine pas les idées que vous voulez faire passer au lecteur, mais elle les lui transmet dans un texte sobre, avec le minimum de mots possible pour exprimer clairement l’idée que vous soumettez. Les rapports épais et encombrés d’idées mal exposées dorment sur les tablettes.
La rédaction du texte suit pas à pas les étapes prévues par le plan détaillé. Elle inclut l’exposition des idées principales couvrant l’ensemble de la question, les idées secondaires couvrant chacune des idées principales, les faits prouvant chacune des idées émises, et des conclusions partielles découlant de l’analyse ou de la démonstration de chacune des idées principales émises. L’ensemble sera découpé en parties, chapitres et paragraphes.
Quel que soit son contenu, un texte scientifique devrait être composé selon trois parties: l’introduction, le développement et la conclusion.
Les pages préliminaires sont celles qui précèdent l’introduction du rapport. En principe, on les numérote en chiffres romains minuscules. Compte tenu de la nature et de la complexité du rapport, elles comprennent:
– la page de titre
– la page de remerciements
– le sommaire ou résumé
– la table des matières
– la liste des tableaux
– la liste des figures
– la liste des annexes
– la liste des abréviations et des symboles
Un gabarit (format Word : *.dot) de l’UQAM est disponible pour téléchargement. Les rapports et travaux de session déposés dans le cadre des cours doivent suivent les règles de présentation correspondant à ce gabarit.
L’introduction a pour objectif de faire comprendre le problème au lecteur: quel est le sujet, quelles sont les méthodes de travail, comment va-t-on traiter le problème? Il faut essayer de stimuler le lecteur en soulignant le caractère original et intéressant du rapport; expliquer pourquoi il est important de lire votre texte. On fera un bref exposé du plan que l’on va suivre dans le développement (corps du texte).
Suivant l’introduction, on abordera, dans le corps du texte, les points suivants:
– problématique
– travaux antérieurs
– contexte géologique régional
– localisation du sujet, dans le temps et l’espace
– méthodes de travail et échantillonnage
– résultats
– discussion et implications
Le corps du texte peut se concevoir selon deux types de structure. On peut présenter les résultats par méthode (pétrographie, géochimie, cartographie…), ou par objet géologique (les andésites, les dinoflagellés, la phase 2b de plissement…).
La première structure est généralement la plus facile; elle est proche de la démarche de l’auteur(e) du rapport. La seconde est plus didactique et donc plus proche du lecteur. Le choix du type de structure vous incombe.
Dans les deux cas, on doit faire suivre le développement par une discussion sur les résultats obtenus, en comparant notre interprétation avec des données bibliographiques traitant du même sujet.
Les unités géologiques faisant l’objet de l’étude seront décrites dans un ordre chronologique, en débutant par la plus ancienne.
ex: Précambrien, Ordovicien, Crétacé, Quaternaire
Pour chaque unité stratigraphique vous devez localiser les sites et décrire les affleurements clés identifiés sur la carte topographique à l’échelle du 1:50,000 ou du 1:20,000 couvrant le site et accompagnant le rapport, le cas échéant. Vous devez également fournir une description minéralogique, lithologique, sédimentologique, paléontologique et structurale de chacune des unités.La conclusion fait ressortir les principaux résultats, insiste sur les nouvelles hypothèses proposées et soulève de nouvelles questions. Elle se limite parfois à un résumé du travail mais elle présente souvent des recommandations si la nature du rapport en demande. On ne doit pas apporter d’éléments nouveaux dans cette partie.