Les cartes et les figures
« Une image résume mille mots… », à la condition bien sûr d’être pertinente et bien présentée. De la même façon un diagramme est toujours plus facile à lire qu’un tableau de valeurs qui sera plutôt placé en annexe, après la liste des références.
Une carte doit toujours comporter une échelle et une flèche indiquant l’orientation du nord. Si son format dépasse de beaucoup celui du texte écrit, on la place dans une pochette en annexe, sinon on la numérote comme figure dans le texte. Toutes les figures sont numérotées à la suite et portent, au bas, une légende claire incluant les symboles qui correspondent à ceux de la figure.
ex: Fig. 2. Carte de la ville de Brompton montrant l’épaisseur des dépôts meubles.
Si vous êtes l’auteur(e) de la figure ou de la carte, il n’y a rien à ajouter. Si vous l’avez reproduite, redessinée ou modifiée à partir d’un texte déjà publié, vous devez obligatoirement l’indiquer. Il y a 2 cas:
- La reproduction intégrale. On pourra dire: « tiré de Clark, (1974, figure…) »;
- La reproduction partielle ou/et modifiée. On pourra dire: « modifié de Clark, (1974, figure…).
La localisation et les références géographiques
Les coordonnées de localisation d’éléments (stations, échantillons, …) dans le texte ou dans un tableau peut être faite de plusieurs façons mais devra minimalement incorporer des coordonnées d’un système géographique reconnu et identifié. L’identification du système géographique utilisée dans un rapport peut être faite au début du document ou au bas du tableau les listant. Les informations suivantes doivent être fournies et être uniformément utilisées tout au long du rapport. Elles doivent également être celles en vigueur sur tout document cartographique accompagnant le rapport.
- Système : Géographique, UTM, MTM, …
- Unités : degrés, mètres, …
- Numéro de fuseau (zone) d’un système Mercator (UTM, MTM)
- Datum et année de référence : NAD-27, NAD-83, WGS-84.
Les photographies
Sur le terrain, il est utile de photographier le site étudié ou l’affleurement décrit en prenant soin d’indiquer l’échelle et l’orientation des photographies.
– Échelle: Photographier une personne, un marteau, une règle, une pièce de monnaie, etc. Ces repères vous serviront à évaluer les dimensions de l’affleurement. Pour la macrophotographie, l’échelle est aussi indispensable.
– Orientation: On peut pointer un marteau systématiquement au nord ou utiliser la boussole, qui permet d’orienter le plan ou la normale au plan photographique. Il y a diverses méthodes pour orienter une prise de vue à l’aide de la boussole. En voici deux:
- La visée donne la direction de la prise de vue.
- Les bornes donnent la direction du plan photographique, par l’orientation des bordures latérales d’une photographie.
Toute photographie doit comporter une légende, précisant le type de roche, de sédiment, de fossile, les figures sédimentaires, l’épaisseur moyenne des lits, le nom de l’unité géologique et la localisation géographique. Une photographie peut aussi servir de base au dessin d’un schéma portant les mêmes informations stylisées et l’interprétation proposée.
Les coupes, colonnes stratigraphiques et les graphiques
Les colonnes stratigraphiques et les coupes géologiques résument le contexte structural, sédimentologique, stratigraphique et pétrographique pour une région ou un affleurement. Chaque coupe doit être orientée et accompagnée d’une échelle et d’une légende. Les colonnes stratigraphiques comportent également une échelle et une légende.
Les résultats d’analyses obtenues à partir d’échantillons prélevés lors de l’étude permettent fréquemment d’identifier des tendances, voire des signatures propres aux unités géologiques échantillonnées. Les graphiques permettent fréquemment de beaucoup mieux représenter une tendance (ou, à l’inverse, une absence de corrélation entre certains paramètres) qu’un tableau compilant les résultats. Encore une fois, la légende de ce type de figure permettra au lecteur de bien saisir les relations que vous souhaitez faire remarquer. Les axes et les unités de mesure doivent être bien identifiés sur les graphiques.
Les tableaux
Les tableaux insérés dans le texte portent un numéro et un titre, que l’on place le plus souvent en haut, contrairement aux figures (photographies, croquis, colonnes stratigraphiques, coupes et graphiques) dont la légende se place sous ces dernières. Les tableaux de données brutes, non discutées individuellement dans le texte, sont placés sous forme d’annexe au rapport, après la liste des références.